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Eboutage - Phase finale de la réalisation d’une dentelle à l’aiguille qui permet de détacher l’ouvrage du vélin. L’éboutage consiste à couper les fils de trace qui ont maintenu la dentelle sur le support pendant le travail, puis à éliminer les bouts de fils restants à l’aide d’une pincette.

Ecclésiastique, broderie - En Europe, jusqu'au XIIIème siècle, la broderie en fils d'or était réservée à l'Église Chrétienne. Les matériaux utilisés étaient l'or, l'argent, des disques d'argent massif, des paillettes et des disques émaillés, de vraies perles, des pierres précieuses, de la pâte de diamant et du corail. Les motifs de cette époque étaient des personnages avec un décor d'arabesques et de vignes ou une architecture travaillée en fils d'or. Au Moyen Âge, les points plats laissèrent la place à des points en relief, et les personnages furent abandonnés au profit de plantes et de symboles religieux (croix, colombes, etc.). La richesse des vêtements fut lentement abandonnée à son tour dès le XIXème siècle et de nos jours, il n'est pas rare de voir des vêtements ecclésiastiques en coton mouliné et même en laine.

Echantillon - Lire article .

Echelle, jours - Type de jours simples formant une rivière en forme d’échelle. On les brode sur tracé ou bien à fils tirés, en surjetant les deux bords. En broderie sur tracé, on se sert d’un poinçon ou d’un petit couteau spécial pour former les trous ; la bande ajourée peut être courbe et irrégulière. La variante en punto tirato en revanche doit être travaillée sur le droit-fil de l’étoffe. On utilise surtout les jours échelle en broderie blanche, pour accompagner les plumetis, aérer les monogrammes ou affiner un ourlet de lingerie.

Echelle, point d’ - Point de chaînette large, connu depuis le XIIIème siècle et utilisé dans de nombreux pays, particulièrement en Orient pour la broderie aux miroirs appelée shisha. En France, le point d’échelle est employé pour les bordures et le remplissage ; en broderie contemporaine, on l’utilise aussi pour maintenir des rubans, de gros fils couchés, ou pour broder de grandes figures libres.

Echeveau - Faisceau de fil enroulé, replié et attaché au milieu pour qu’il ne s’emmêle pas. La laine est parfois présentée ainsi, surtout celle de fabrication artisanale. Presque tous les fils à broder se vendent aujourd’hui sous forme d’écheveau. Une échevette est également l’unité de longueur de certains fils textiles dévidés - par exemple la laine peignée ou le coton - et représente en France l’équivalent de 100 mètres. Il faut dix échevettes de coton pour faire un écheveau.

Ecru - Ce terme, qui signifie « non préparé », s’applique à des fils et des étoffes n’ayant pas subi de traitement blanchissant après le filage ou e tissage. La soie écrue, ou grège, n’a pas été décreusée, le fil ou la toile n’ont été ni lavés ni blanchis, de sorte que les écrus, de couleur jaunâtre ou gris-beige, sont souvent tachetés d’impureté. Le terme écru est également utilisé pour désigner le coloris de la toile ou du fil à l’état brut.

Effilochage - Méthode de récupération des fibres textiles par désagrégation des tissus. L’effilochage est pratiqué en Chine depuis 2 000 ans et en Europe depuis le Moyen Age ; les fibres récupérées  servaient à la fabrication de papier. Ce n’est qu’au début du XIXème siècle que l’on a commencé à réutiliser ces déchets dans l’industrie textile.
Les chiffons à effilocher sont triés selon leur finesse et la densité du tissage, puis lavés. Après avoir été traités à l’huile pour faciliter le processus, ils passent entre des rouleaux garnis de pointes. L’effilochage industriel s’applique surtout aux lainages, purs ou mélangés : la laine ainsi obtenue est appelée laine renaissance. On récupère également de cette manière le coton et la soie.

Egrenage - Opération par laquelle on sépare les fibres des plantes textiles (lin, coton) de leurs graines. La première machine pour égrener mécaniquement le coton fur inventée par l’Américain Eli Whitney en 1792. On utilise de nos jours des machines à scie ou à rouleaux. Les graines représentent environ deux tiers du poids de la récolte. Le premier égrenage ne libère que les fibres les plus longues ; il en faudra un deuxième pour détacher des capsules les fibres très courtes - les linters - qui y adhèrent.
L’égrenage du lin a lieu avant le rouissage. On utilise une sorte de peigne grossier, la drège, fixé à une plaque ou à un poteau. On fait passer les bottes de lin à travers le peigne pour faire tomber les capsules des graines qui seront ultérieurement utilisées pour la fabrication d’huile.

Élisabéthaine, broderie (ou blackwork) - La broderie blanc sur noir existe au moins depuis au moins 1 300, et elle est effectuée sur un tissu de lin ou à trame régulière, au point avant double ou point Holbein (du nom de son inventeur) et en fil noir (en soie à l'origine).
Occasionnellement, un point de Boulogne en rouge était ajouté pour donner du piquant. Cette broderie prend deux formes : un motif géométrique ou un motif enroulé. Ces motifs ont souvent été repris à des peintures, sculptures ou à des thèmes architecturaux. Certains travaux seront réversibles, avec le même motif sur les deux faces, ou avec deux motifs différents, ou avec un revers blanc.

Emblème - Figure symbolique ou allégorique, plus ou moins difficile à déchiffrer, représentant une idée ou un statut : ainsi le sablier est-il une évocation classique de la brièveté de la vie.
Aux XVIème et XVIIème siècles, les emblèmes sont très populaires ; ils apparaissent fréquemment dans tous les modes d’expression artistique. Ils sont généralement accompagnés d’une sentence - ou motto - au contenu moral, religieux ou politique.
Au XVIème siècle, l’emblème est souvent brodé, sur des tentures et des baldaquins, par exemple, au centre d’une application géométrique. Au cours des deux siècles suivants, on en décorera couramment les drapeaux. Ces armoiries seront alors peintes à l’huile ou brodées avec art.

Empire - Style ornemental qui prédomina - surtout dans l’Europe du Sud - pendant l’époque napoléonienne (1804-1820).
Après la Révolution, grâce à une connaissance accrue de l’Antiquité et sous l’influence du peintre David, l’art décoratif qui s’est déjà tourné à la fin du règne de Louis XVI vers une plus grande simplification, adopte des lignes sobres et presque sévères. Dans le domaine de la mode comme dans celui de la décoration intérieure, l’influence du style gréco-romain, mêlé parfois de traits égyptiens, prédomine. Le costume du Directoire accentue l’imitation de l’Antiquité avec les longues tuniques de gaze plissées et transparentes à la Diane ou à la vestale. Les cheveux sont courts et bouclés, coiffés à la Titus ou à la Caracalla.
Sous l’Empire proprement dit, la forme des vêtements féminins varie peu mais on abandonne les outrances de l’époque précédente et on réintroduit les étoffes lourdes et les décorations chargées, reflet d’une époque toute de somptuosité et de grandeur. La robe est toujours profondément décolletée, sa taille haute et ses lignes fluides, mais elle s’enrichit d’un grand nombre de détails nouveaux. Les manches courtes sont doublées de sous-manches transparentes ; le décolleté carré s’orne parfois d’une collerette. Les épaules se couvrent d’un châle cachemire ou en gaze artistiquement drapé, d’un spencer ou d’un canezou. La coiffure arrangée en petites boucles se cache sous une capote, une toque ou un turban à plume.
Le costume masculin, élégant et cintré, perpétue l’influence anglaise. Les cols se dressent haut et on porte parfois plusieurs gilets les uns sur les autres. Les chapeaux sont de forme haute avec de larges bords, les bottes ornées de revers. Le régime impérial redonne vie au costume de cour, qui avait disparu, tout au moins en France. Avec les tenus officielles richement chamarrées, on porte à nouveau la culotte ou une sorte de pantalon collant que l’on glisse dans les bottes. « Le Sacre », célèbre tableau de David représentant le couronnement de Napoléon et les miniatures d’Isabey, qui avait dessiné les costumes de la cérémonie, restent des témoignages éclatants de ce style majestueux.

Enfilage - Opération qui consiste à glisser un fil dans un trou, généralement dans le chas d’une aiguille. Pour simplifier l’enfilage, il existe plusieurs méthodes : on peut utiliser un petit accessoire commode, l’enfile-aiguille, plaquette de métal munie d’un grand chas en fil métallique très fin qui passe aisément à travers le chas de l’aiguille. Il existe une autre sorte d’enfile-aiguille : c’est un petit appareil dans lequel on place l’aiguille et le fil, et qui effectue l’enfilage quand on appuie sur une manette.
Si l’on doit utiliser un fil épais, de la laine par exemple, on peut remplacer l’enfile-aiguille par un fil à coudre solide plié en deux, ou encore placer un morceau de papier plié sur la pointe du brin de laine avant de le glisser à travers le chas.
En tissage, l’enfilage - ou remettage - est l’opération préparatoire qui consiste à passer les fils de chaîne à travers les maillons des lisses à l’aide d’un crochet. On se guide d’après le croquis d’enfilage du bref.

Enghien, tapisserie d’ - Au XVIème siècle, la ville d’Enghien, dans la province belge de Henegouwen, se distingua comme centre de fabrication de tapisseries à motifs floraux que l’on appelle verdures.

Engrêlure - Dentelle étroite, d’environ 1 cm de large, que l’on fixait autrefois sur la lisière d’une dentelle précieuse pour la soutenir et la protéger. Il était jadis très rare que les toilettes soient entièrement lavées : on se contentait de découvre les manchettes et les cols de dentelle, de les laver et de les repasser avant de les reposer sur le vêtement. C’était pour éviter l’usure du bord de la dentelle qu’on y ajoutait une engrêlure.

Enlevage - Opération de teinturerie qui consiste à faire localement disparaître le colorant sur une étoffe teinte.

Ennoblissement - Ce terme recouvre tous les traitements qui, appliqués aux étoffes après le tissage, leur confèrent un aspect et des qualités particulières. Les techniques devenant de plus en plus élaborées, l’ancienne appellation professionnelle de « teinturier-apprêteur » a été abandonnée pour celle - plus large - d’ennoblisseur, évocatrice d’une transformation chimique ou mécanique des matériaux.
On distingue dans l’ennoblissement des techniques d’apprêt, comme le froissage, le bouillonnage, le cloquage, le sablage, le glaçage, le moirage. Certains traitements garantissent la stabilité dimensionnelle, d’autres confèrent aux textiles l’aspect du daim ou du vieillissement. Enfin, l’application d’enduits divers garantit l’imperméabilité et empêche la pénétration des taches.
L’ennoblissement recouvre aussi les techniques de teinture, d’impression - par système de transfert et par rongeant - ou de gravure (galvanoplastie). Il comprend également des opérations d’application comme la métallisation, le pailletage ou le flocage, qui donne l’impression de velours. Ces pratiques sont devenues très importantes dans l’industrie textile contemporaine et y ont apporté de nouveaux éléments de créativité.

Ensimage - Après avoir été débarrassée de son suint, la laine est finement aspergée de matières grasses. Cette lubrification est nécessaire pour faciliter les opérations ultérieures qui transformeront la laine brute en fil utilisable. L’ensimage est également appliqué à certaines fibres chimiques, la Fibranne par exemple.

Entoilage - Dentelle aux fuseaux de petite dimension, imitant la toile, que l’on utilisait pour augmenter la dimension d’une dentelle précieuse à l’aiguille ou aux fuseaux. Elle se plaçait entre la dentelle et l’engrêlure. Ce terme désigne aussi les parties d’une dentelle aux fuseaux en toilé, ou mat, qui séparent les motifs floraux du fond.


Linge décoratif scandinave du XIXème siècle avec de larges entre-deux à fils tirés retravaillés au point d'esprit

Entre-deux - Bande ajourée réalisée à la main ou à la machine en broderie, dentelle, crochet, filet, etc., et servant de lien décoratif entre deux pièces d’étoffe. Il peut s’agir de simples assemblages à base de points de feston, ou bien d’un galon à bords droits que l’on coud sur l’ouvrage.
Comme bien d’autres réalisations textiles ajourées, les divers types d’entre-deux ont pour origine la célèbre reticella de la Renaissance italienne. Les plus prestigieux étaient autrefois destinés à ornementer le linge d’église : nappe d’autel et surplis, par exemple. On les utilisait aussi pour embellir les draps de lit ou les fines nappes de lin blanc.
Au XVIIIème siècle, cette forme de décoration gagna les milieux populaires : travaillée en broderie ou en filet, elle vint agrémenter linges décoratifs, serviettes, taies d’oreillers et draps de berceau. Ce phénomène connut un essor particulier dans le nord de l’Europe, surtout dans la région de Hedebo et sur l’île d’Amager, au Danemark, mais également en Norvège, avec les broderies de Hardanger. Lorsque la technique du crochet s’imposa au XIXème siècle, elle se révéla parfaitement adaptée, dans ses formes les plus raffinées, à la confection rapide d’entre-deux, qui trouvèrent place sur le traditionnel linge de table et de maison, puis sur la lingerie féminine. La production mécanisée vint s’ajouter par la suite aux méthodes de fabrication artisanales. Aujourd’hui, l’entre-deux continue de garnir de nombreux ouvrages textiles.

Entrelacés - Points de broderie travaillés en bandes étroites, apparus en Angleterre au XVIème siècle. Les fils du travail traversant peu le tissu, les points entrelacés sont particulièrement indiqués pour broder au fil d’or ou d’argent. Ce groupe comprend de très nombreuses variantes (dont le point de Ceylan), qu’il est préférable d’exécuter avec un fil résistant fortement tordu, sur une étoffe solide et serrée. Les points entrelacés sont très décoratifs mais demandent une grande précision d’exécution.

Epi, point d’ - Ce point de broderie à mi-chemin entre le point de chaînette et le point d’épine est considéré comme une variante du point de maille. Il se prête parfaitement, comme l’indique son nom, à la représentation d’épis et de plumes.

Epine, point d’ - Point de broderie ouvert étroitement apparenté aux points de feston et de chaînette. Au XIXème siècle, on l’utilisait pour broder les smocks ; aujourd’hui il sert à décorer les ourlets et les bordures, ou à broder les branches et les veinures des feuilles. Sous différentes versions, le point d’épine apparaît dans un grande nombre de pays, aussi bien sur les ouvrages des professionnels que sur ceux des amateurs. En Crète, par exemple, on l’utilise surtout pour décorer les pièces du costume. Dans sa version ouverte, le point d’épine crétois forme une rangée en zigzag évoquant le point de chevron, alors que la variante serrée présente un aspect entrelacé propre au remplissage des motifs de feuille.

Escargot, point d’ - Point de broderie noué très décoratif, dont les volutes font penser à la forme d’un escargot. On le travaille sur un tissu serré, avec une aiguille pointue et un fil assez épais. Les intervalles doivent être réguliers et plutôt petits. Ce point peut aussi être utilisé pour faire un léger remplissage.

Espagne, point d’ - Appellation générale, assez imprécise, désignant plusieurs types de dentelles provenant, à l’origine, d’Espagne. Les fils d’or et d’argent qui les composent, mêlés parfois à la soie, sont la caractéristique commune de ces ouvrages. Ces dentelles métalliques très décoratives ont été produites ailleurs qu’en Espagne, en particulier dans la ville d’Aurillac, en France, qui se spécialisa très tôt dans leur fabrication.
Le nom de Point d’Espagne a également été donné à une dentelle blanche à l’aiguille de l’époque baroque, facilement reconnaissable à son motif d’aigle à deux têtes, emblème de la royauté espagnole. Bien que ce symbole ait également appartenu à d’autres empires, notamment celui de Russie et le Saint Empire romain germanique, l’Espagne fut le seul pays dentellier à pouvoir l’utiliser au XVIIème et au XVIII siècles.

Esprit, point d’ (broderie) - Constitué de plusieurs points de feston brodés à l’intérieur d’un carré évidé, le point d’esprit est utilisé pour décorer les filets, les fonds ajourés, les rivières de jours et intervient aussi dans la réalisation du point coupé. On le retrouve dans la plupart des pays d’Europe, de la Scandinavie à l’Espagne.

Esprit, point d’ (dentelle) - Petit motif ornemental de dentelle aux fuseaux auquel on peut donner des formes variées (ovale, carré, triangle, losange, croissant, couronne, etc.). On trouve le point d’esprit dans un grand nombre de dentelles européennes : maltaises du Bedfordshire, par exemple, décorées de points d’esprit de forme carrée appelés tallies. On remarque aussi des rosaces à base de points d’esprit ovales dans les dentelles génoises, torchon, Cluny, ainsi que dans les ouvrages danois de Tonder.

Estamet - Léger lainage de couleur rouge fabriqué au Moyen Age en Lombardie puis à Châlons-sur-Marne. On l’employait au XVIème siècle pour confectionner rideaux, dessus-de-lit et nappes.

Etamine - Etoffe en armure toile, plus ou moins fine, qui servait autrefois à tamiser et à filtrer une préparation. Aujourd’hui, il en existe plusieurs sortes : l’étamine de coton, peu serrée et transparente, est un matériau classique pour la confection de rideaux ; bon marché, elle est aussi idéale pour fabriquer déguisements et patrons. La version en laine, tissée avec une laine peignée de mérinos, est souple, chaude et légère ; on la destine aux jupes et aux robes d’hiver. L’étamine à broder sert principalement pour faire des nappes. Enfin, on taille des drapeaux de marine dans cette étoffe, c’est pourquoi le mot étamine peut désigner les couleurs ou la marque d’un amiral.

Etoilé, point - Point de broderie formé de points lancés rayonnant autour d’un centre ; le fil légèrement tiré laisse apparaître au milieu un petit jour. On le retrouve souvent, comme élément de remplissage, sur les broderies ajourées sans fils tirés, les abécédaires et les tapisseries brodées irlandaises, ainsi que sur les samplers anglais et américains, la broderie noire, les broderies d’Alger ou genre Holbein.

Exemplaires (samplers) - (lire article) Du vieux français "essemplaire", qui signifie un modèle de travail à copier ou imiter, le terme anglais Sampler est aujourd'hui admis en broderie pour désigner autant les abécédaires, les lignes de points divers et les arbres généalogiques. Les plus anciens ont été trouvé dans les tombeaux d'Égypte; qui influencèrent ceux d'Europe avec des dessins en losanges, des "S" et des croix faits au point devant. Les plus intéressants proviennent de l'époque avant les patrons dessinés, où le seul moyen de faire découvrir de nouveaux points étaient de les recopier sur tissu. Certains samplers sont faits de façon aléatoire, en remplissant tous les espaces possibles, alors que d'autres sont en belles rangées uniformes. Au XVIème siècle, en Angleterre, ils commémoraient les naissances, les mariages et les deuils. Au XVIIème siècle, en Allemagne, un motif floral encadrait un abécédaire, des chiffres et des motifs géométriques. Ils ont aussi été populaires au Mexique, en soie sur lin blanc. En France, ils étaient entièrement faits sur mousseline, au point de croix. En Italie, les points sont plus variés (Holbein, épine, chaînette et satin). Les samplers scandinaves de cette époque contiennent des motifs en Hardanger. Les arbres généalogiques débutèrent au XIXème siècle, autant en Europe aux États-Unis, en laine sur un gros canevas.

Sources :
- « Autour du fil, l'encyclopédie des arts textiles », Editions Fogtdal, Paris, 1990, volume 9.
- sites internet

Termes anglais :
- Embroidery - Broderie.
- Eye - Oeil, signifie le chas de l'aiguille.